Alors que la majeure partie des réseaux de gaz sont aujourd’hui en polyéthylène d’origine fossile, GRDF innove en utilisant les premières canalisations à partir d’un matériau issu de la biomasse. Le distributeur de gaz souhaite réduire ainsi l’empreinte carbone du réseau qu’il exploite pour le compte du Sigeif sur le territoire de 189 collectivités (5,7 millions d’habitants). En effet, l’impact environnemental du polyéthylène certifié biosourcé est moindre du fait de l’origine végétale de la matière première. La canalisation posée à Saint-Maur-des-Fossés a été produite en Isère à partir de polyéthylène certifié biosourcé. La matière première de ce polyéthylène est issue de résidus de la transformation de bois qui proviennent notamment d’industries papetières finlandaises. Ces déchets végétaux sont transformés en bio-naphta puis en bio-éthylène.

La canalisation certifiée biosourcée possède les mêmes caractéristiques techniques que les canalisations en polyéthylène existantes (flexibles et inoxydables). Elle répond également aux plus hautes exigences de sécurité attendues pour le réseau public de distribution de gaz. La matière renouvelable suit le même parcours industriel de transformation que dans le cas de la matière fossile garantissant des propriétés identiques : résistance, longévité et recyclabilité.

L’opération menée à Saint-Maur-des-Fossés aujourd’hui consiste à renouveler une canalisation sur une longueur de 45 mètres. Ainsi, les canalisations qui distribuent le gaz voient leur empreinte carbone diminuer en même temps que le gaz se verdit dans les réseaux. Cette innovation participe donc à l’objectif de décarbonation des territoires que poursuivent le Sigeif et GRDF dans le cadre du contrat signé en 2022 visant la neutralité carbone à horizon 2050 avec 100 % de gaz renouvelable.

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