L’objectif pour la CRE était de donner une réalité terrain aux calculs et arbitrages sur le biométhane, et de conforter les relations avec GRDF. 

Depuis novembre 2019 un dispositif législatif et réglementaire, donné par les pouvoirs publics et la CRE encadre le développement du biométhane pour éviter la saturation du réseau et le bon écoulement du biométhane jusqu'au consommateur final : le droit à l'injection.  

L’avantage majeur du droit à l’injection est de pouvoir accueillir plus de projets de méthanisation.  

Comment ? Retrouvez l’interview de Nicolas Hubert pour décrypter ce dispositif. Le droit à l'injection | act4gaz.grdf interview de Nicolas Hubert.

Pour en savoir plus On vous en dit plus sur le droit à l'injection | act4gaz.grdf région Nord-Ouest.

C’est dans ce cadre du droit à l’injection qu’une visite conjointe a été organisée avec la CRE. L’objectif pour la CRE était de donner une réalité terrain aux calculs et arbitrages sur le biométhane, et de conforter les relations cordiales qu’elle entretient avec GRDF et plus particulièrement avec la délégation régulation et la direction biométhane. 

Cinq représentants de la CRE, dont le directeur des réseaux d’électricité et de gaz naturel se sont rendus sur le site de méthanisation agricole en injection de Quillet Biogaz. Sébastien Quillet y exploite, avec son frère Charles, une installation de 140 Nm3/h, alimentée par les pulpes de betteraves de la sucrerie voisine, des issues de silos (grains cassés et poussières mises au rebut par la coopérative), et leur production de CIVE. Ils injectent dans le réseau de la commune voisine, et la mise en service début août du maillage entre Etrépagny et les Andelys a été pour eux une véritable libération pour gérer la congestion estivale. 

Les riches discussions avec le porteur de projet ont pu leur donner une idée des nombreux défis d’une telle aventure pour des agriculteurs. 

Une illustration concrète du rôle crucial du droit à l’injection pour le développement du gaz vert sur le territoire.