A l’occasion du franchissement du seuil d'1 TWh injecté en Bretagne, qui montre le dynamisme de la région sur la méthanisation, Jules Nyssen a rappelé la nécessité - et la possibilité réelle - d’avoir une trajectoire ambitieuse de gaz renouvelables dans la Programmation Pluriannuelle de l’Energie : « il n’y a pas que les électrons dans la vie, mais aussi les molécules ! ». Aujourd’hui cette production locale de gaz vert représente 7,3% de la consommation de gaz de la région, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 236 500 logements. Comme le rappelle le SER, le gaz renouvelable est déjà une réalité aux côtés des autres énergies renouvelables comme l’éolien et le photovoltaïque.
La visite s’est poursuivie par des échanges avec l’un des associés du GAEC sur la genèse du projet, la passion qui l’anime dans cette nouvelle co-activité et qui reste parfaitement complémentaire de sa production laitière et de son élevage bovin. Un beau temps de partage soulignant la possibilité de combiner harmonieusement production alimentaire et production d’énergie.
Une chose est certaine, toute la filière biométhane en Bretagne est tournée vers un objectif commun pour une trajectoire énergétique ambitieuse permettant à la région d’atteindre 30% de gaz vert en 2030 et sa neutralité carbone en 2050. Cette ambition se base sur une évaluation réaliste en multipliant par deux le nombre actuel d’unités de méthanisation, couplé à des efforts de sobriété et d’efficacité énergétique.